Renforcés par l’apport inestimable de Kevin Durant, les Golden State Warriors enchaîneront une 3e finale NBA consécutive. Dès jeudi, après un parcours sans faute en playoffs, ils retrouveront les Cleveland Cavaliers, vainqueurs l’an passé en 7 matchs (bien que menés 3-1), avec la ferme intention cette fois de récupérer leur trophée (remporté en 2015). Annoncés comme favoris, ils possèdent de nombreux arguments pour espérer triompher face à la bande de Lebron James.
Voici 5 bonnes raisons de mettre un petit billet sur eux…

Attention, lutte acharnée en vue ! N’est ce pas Kyrie Irving ?
1/ Ils seront au complet
Absent lors des deux derniers matchs de finale de conférence face aux Spurs de Kawhi Leonard, le grand dadet géorgien Zaza Pachulia sera bel et bien présent dès le match 1, ce qui constitue une très bonne nouvelle pour les Warriors. En effet, même si son rendement offensif n’aidera que très peu, ce sont de ses talents défensifs dont Golden State aura besoin. Lui, tout comme Draymond Green et Javale McGee, auront pour mission de minimiser les exploits de Lebron James, et à moindre échelle de ceux de Tristan Thompson, le pivot en pleine forme des Cavaliers : « C’est bon d’avoir une semaine de repos. J’ai pu me préparer mentalement et physiquement pour jouer Cleveland », assurait Pachulia, tout détendu. Ses partenaires n’ont fait qu’une bouchée de San Antonio en son absence, toutefois avec lui et sa vingtaine de minutes sur le parquet, ils bénéficieront de davantage de certitudes dans la raquette.
2 / Leur banc tient plus que la route
C’est une véritable aubaine de pouvoir assister à une opposition aussi indécise. En 2015, Golden State s’était octroyé le titre en 6 matchs (4-2), contre des Cavaliers orphelins de deux pièces maîtresses : Kevin Love et Kyrie Irving, tous deux blessés au pire des moments. L’an passé, Lebron James s’était remis en question, tirant la quintessence de l’ensemble d’une franchise qui se trouvait alors dos au mur. Cleveland avait pu remonter un 3-1, ce qui n’était jamais arrivé dans l’histoire (victoire des Cavs 4-3). Chacun de son côté, chaque joueur aura une motivation particulière à l’idée d’aborder ces finales. Vu la kyrielle de talents sur le parquet, la différence pourrait se faire via l’apport des bancs respectifs dans les moments creux.
A ce jeu là, les Warriors possèdent un léger avantage avec quelques joueurs expérimentés, déjà champions NBA : André Iguodala (MVP des finales 2015), Shaun Livingston, sans oublier la recrue Javale McGee, dont l’apport peut s’avérer intéressant. Chez les Cavs, on ne peut pas en dire autant, même si le coach Tyronn Lue dispose de plus d’un tour dans son sac. En tout état de cause, Kyle Korver ne shoote pas aussi sereinement qu’à Atlanta, Channing Frye paraît bien trop irrégulier, JR Smith quant à lui, revient tout juste d’une grosse blessure et l’accumulation des matchs pourraient lui faire siffler des mollets, à force d’intensité et de stress.
3 / Avantage au quatuor des Warriors plutôt qu’au trio des Cavs
Si les deux franchises en sont là, ce n’est pas dû au hasard, ça c’est certain. Golden State est invaincu depuis le début des playoffs (12 victoires consécutives), car tout le monde est au rendez-vous, que ce soit Stephen Curry, Kevin Durant, Klay Thompson et même Draymond Green, le véritable baromètre du groupe. Cela offre un quatuor gonflé à bloc, surtout que Durant est venu renforcer les Warriors dans l’espoir d’ajouter une première bague à son palmarès après plusieurs échecs avec les Thunders d’Oklahoma. Dans tous les compartiments du jeu, les Californiens semblent légèrement au-dessus, notamment sur la fiabilité de leurs shooteurs, même si en terme d’individualités, la question pourra toujours se poser. Néanmoins, si l’un des membres du trio adverse prend feu lors d’un quelconque instant, ils ne pourront que se contenter des rôles de spectateurs impuissants. Chez les Cavs, Kevin Love sait également prendre ses responsabilités si jamais Lebron James accuse le coup. Que dire de Kyrie Irving, capable d’endosser le rôle du bourreau des Warriors à tout moment, à l’image de ses performances éblouissantes lors des finales 2016. De toute manière, le futur vainqueur devra obligatoirement se sublimer s’il veut obtenir le dernier mot, et ce le plus régulièrement possible.
4 / Golden State dispose d’une arme anti-James
Lebron James est conscient que l’impact du coach adjoint Mike Brown aura toute son importance dans cette série. Le bras droit de Steve Kerr (actuel coach de Golden State) a déjà coaché le leader des Cavaliers & James s’en méfie comme le lait sur le feu : « Il est si bon défensivement et c’est certain qu’il peut les aider, » avouait ce dernier qui disputera sa huitième finale NBA consécutive (Trois gagnées).
Reste à savoir quels dispositifs défensifs les Warriors mettront en place pour arrêter James ? Vexé de ne pas avoir été retenu dans le trio de tête des potentiels MVP, Lebron affiche un niveau exceptionnel lors de ces playoffs 2017 (excepté un raté lors du match 3 contre les Celtics en finale de conférence). Il vient même de dépasser l’illustre Michael Jordan, au 1er rang des meilleurs marqueurs de l’histoire en playoffs. Il faudra des Warriors bien concentrés pour contenir les assauts de cette force de la nature, considéré aujourd’hui comme l’un des plus grands joueurs de tous les temps.

Attention, sacré duel en vue ! (Kevin Durant vs Lebron James) (Getty Images)
5 / Les Warriors vont s’imposer 4-2 c’est écrit !
Ok, inutile de s’enflammer tant que cela n’a pas commencé ! Mais tout de même, il est difficile de croire que les Cavaliers obtiendront cette fois le dernier mot tant on les a parfois vus bafouiller leur basket en saison régulière. Côté Warriors, rares ont été les trous d’air au fil des mois. De toute manière, tout le monde semble bien impliqué en vue de ces finales, qui opposeront les deux franchises les plus fiables des trois dernières années, cette même affiche qu’en 2015 & 2016.

Chers amis européens, il va falloir faire des siestes !
Il s’agit même de la première fois qu’un tel scénario se produit dans l’histoire de la NBA (la 5e fois dans l’histoire des sports majeurs nord-américains). D’ici jeudi, la température va doucement augmenter jusqu’à à ce premier match à l’Oracle Arena d’Oakland dans une ambiance indescriptible, on commence à en avoir l’habitude. C’est d’ailleurs dans cette salle, qu’aurait potentiellement lieu un tant attendu 7e match, comme l’année dernière où les Cavaliers avaient su faire redescendre tout le monde sur terre, au terme d’un finish à couper le souffle.
(Sources : www.us-full.com / Nba.com / thevertical.com)