La NBA a choisi d’élire Lebron James et Russell Westbrook : « Players of the week » dans chaque conférence (Est & Ouest). Il faut dire que les deux pépères ont été monstrueux en ce début de saison régulière, surtout le « Bison » des Thunders d’Oklahoma, qui s’est octroyé des records dont certains dataient de Mathusalem (genre années 60). Focus sur ces premières nuits de folie, synonyme de belles insomnies.
Players of the week :
Lebron James (Cleveland Cavaliers)
Champion en titre avec sa franchise, l’emblématique Lebron James a démarré pied au plancher, bien aidé par l’apport énorme de son lieutenant Kyrie Irving. Cleveland a écrasé les Knicks de New York d’emblée, a fait forte impression chez les Raptors de Toronto avec une victoire au forceps, avant de gérer face au Magic d’Orlando. James n’affiche certes pas des statistiques de malade, il reste néanmoins le charismatique leader d’une franchise qui a pris la bonne habitude de gagner ses matchs, sans se préoccuper de l’adversaire.
Russell Westbrook (Oklahoma Thunders)
Rien à voir avec James, Russell Westbrook lui, a marché sur l’eau et a proposé une copie extraordinaire en trois matchs (38,7 points de moyenne, deux triple-double, presque un troisième à une passe décisive près). On lui promettait l’orphelinat suite au départ de Kevin Durant à Golden State, il endosse toutes les responsabilités à merveille, déconcertant de facilité, tout en puissance. Quelques déchets dans son shoot encore, c’est tout ce qu’on peut lui reprocher. Parce que sur le reste, il n’y a rien à jeter. Il score, il prend des rebonds et fait des passes décisives. Du très très lourd !
Ils auraient pu être « joueur de la semaine » mais ils devront attendre leur tour :
Kawhi Leonard (San Antonio Spurs) : Quel joueur irréprochable ! Les Spurs ont de la chance d’avoir un talent de ce calibre, dans la lignée des David Robinson & Tim Duncan, en plus complet encore.
Damian Lillard (Portland Trail Blazers) : Il fait du rap sans complèxe, il joue très juste, sans se poser de questions. Tout lui réussit en ce moment !
Demar DeRozan (Toronto Raptors) : Son dunk sur Tristan Thompson contre Cleveland en dit long sur sa motivation cette saison. En un contre un, il faut s’accrocher pour neutraliser cet électron libre qui tourne à 35 points de moyenne.
Anthony Davis (New Orleans Pelicans) : Dans une équipe de nazes, il bouillonne et ronge son frein. Des statistiques stratosphériques, qui ne servent absolument à rien. Quel dommage !
Collectivement, c’est du sérieux :
Les Chicago Bulls :
Comme ils ont dégringolé en fin de saison dernière, ratant naïvement les playoffs, ils ont chamboulé une grande partie de l’effectif. Exit Derrick Rose et Joachim Noah (partis à New York), les Bulls ont parié sur deux joueurs revanchards : Rajon Rondo (qui végétait à Sacramento) et Dwayne Wade (natif de Chicago) qui rêvait de porter les couleurs de la franchise. Autour de Jimmy Butler, les deux nouveaux régalent, mettant au diapason le reste de l’effectif. Zéro défaite en trois matchs, dont un récital sur le parquet des Pacers d’Indiana et un massacre sur celui des faibles Brooklyn Nets. A confirmer…
Les San Antonio Spurs :
Robert Horry le précisait dans une interview accordée à www.us-full.com, les Spurs de Gregg Popovich retombent toujours sur leurs pattes. Kawhi Leonard y récite ses gammes, les autres brillent à tour de rôle. Invaincus eux aussi, ils ont fracassé les Warriors de Golden State dès le premier jour, à l’extérieur s’il vous plaît. Dans la foulée, ils ont géré sans donner l’impression de trop s’épuiser. La force tranquille !
Défensivement, c’est inquiétant :
Les Philadelphia Sixers :
Tout aussi pathétiques que l’an passé avec leur bilan effroyable de 10 victoires pour 72 défaites, les Sixers prennent branlée sur branlée. La lueur d’espoir apportée par Joël Embiid, drafté il y a deux ans et enfin sur les parquets, ne suffit pas à corriger le tableau d’affichage, toujours en leur défaveur. Ce pivot possède une sacrée palette à 22 ans, bien agile en dépit de sa grande taille. Malheureusement, il ne peut pas régler à lui tout seul, la misère ambiante. On prend quasi les mêmes et on recommence…
Les Dallas Mavericks :
Recrutement intéressant et ambitieux (Andrew Bogut, Harrison Barnes…), les Mavericks séduisent sur le papier mais c’est tout pour l’instant. Sans le légendaire Dirk Nowitski (blessé), la mayonnaise ne prend pas sur le parquet. Zéro victoire, le doute s’est installé et les voici déjà dos au mur. Quant on connaît la densité de la conférence ouest, il va falloir réagir et vite…
L’interrogation de la semaine : Où est passé le shoot de Klay Thompson ?
Plutôt habitué à tourner à 40% sur les tirs à trois points d’habitude (en cinq saisons), l’arrière de Golden State semble perturbé depuis l’arrivée de Kevin Durant et affiche un maigre total de 14% de réussite derrière la ligne réservée aux artificiers. On avait déjà remarqué son mal-être aux Jeux Olympiques, où il s’était contenté de faire le minimum, là c’est sacrément inquiétant. Heureusement pour lui, les autres gèrent en attendant qu’il retrouve un peu de verve. Espérons que ce manque de réussite ne soit que passager, sinon on parlera des « Splash Brothers » à l’imparfait, tout en se concentrant sur le duo Durant-Curry.
En bref :
Les New York Knicks semblent avoir réussi leur recrutement.
Les Suns de Phoenix sont toujours aussi rigolos… et fébriles. Les Sixers de la conférence Ouest
En bon diesel certifié, Boris Diaw galère à Utah. Il faut doubler les doses de café « Bobo » !
Kevin Durant vole également la vedette à Stephen Curry. Quel ingrat !
Attention aux Los Angeles Clippers ! Mine de rien, ils ne rigolent pas. Une entâme parfaite !
James Harden ne défend toujours pas, mais fait des passes décisives vu qu’il mène le jeu
Rudy Gobert est devenu le deuxième sportif français le plus surcôté (102 millions $ sur 4 ans à Utah), derrière l’intouchable Paul Pogba (Football-Manchester United)
Les 5 actions de la semaine, à montrer dans les écoles :
(Sources www.us-full.com / www.nba.com)