Jusqu’à 3h30 du matin (heure française), la victoire finale semblait promise à Hillary Clinton. Mais Donald Trump est un gagnant dans l’âme et il l’a une nouvelle fois prouvé au monde en devenant le 45e président des États-Unis. Son investiture aura lieu dans 73 jours exactement, et signera la fin d’un règne démocrate de huit ans, sous la tutelle de Barack Obama.
Personne ne l’attendait vraiment. Malgré des mois de campagne hauts en couleur, malgré des sondages pas souvent en sa faveur et malgré ses frasques plus ridicules et mesquines les unes que les autres, Donald Trump a remporté les élections présidentielles américaines. Bien que considéré comme un « clown », tout le monde savait que le businessman serait un candidat sérieux. Pourtant devant la stupeur provoquée par cette élection, il semblerait que peu le voyaient vraiment gagner. Et pour cause. Tous les voyants semblaient être au vert pour Hillary Clinton qui se voyait déjà devenir présidente. Comme une suite logique des choses au vu d’une vie entière consacrée à la politique de son pays.

“Dîtes-moi pas que c’est pas vrai !”
Au final, c’est un magnat de l’immobilier, mégalo, xénophobe, homophobe, misogyne qui devient le 45e Président des États-Unis (#POTUS). Et le monde entier se réveille inquiet pour l’avenir. Mais le pouvoir des urnes réside aussi dans son opacité. Deviner un résultat n’est jamais complètement possible et d’une certaine manière, c’est aussi cela la démocratie. Pourtant, certaines choses étaient prévisibles.
Un Président pas si surprenant
Donald Trump a remporté 290 grands électeurs sur les 270 nécessaires, n’en laissant que 218 à Hillary Clinton. États les plus importants au vu du nombre de grands électeurs présents, la Californie, la Floride, New-York, le Texas, l’Ohio, la Pennsylvanie ou encore la Caroline du Nord n’auront pas manqué d’influencer grandement les résultats de ces élections. Par exemple, alors qu’elles avaient voté pour Barack Obama en 2012, la Floride et la Caroline du Nord ont changé de bord et c’est le candidat Républicain qui les a remportées. Une marque de l’évolution de la société américaine, qui est de plus en plus déchirée et ne sait plus en qui croire.
Pour les Républicains, ce 8 novembre a été synonyme de réussite totale puisque le parti a aussi réussi à conserver le Sénat ainsi que la Chambre des représentants, s’assurant ainsi un contrôle total de la politique du pays. De quoi conforter l’homme à la mèche la plus célèbre du monde qui, avec un slogan populiste et nationaliste, a réussi à s’attirer la sympathie des classes populaires américaines qui voyaient en Clinton un exemple de plus de « l’Establishment ». Désormais historique, cette nuit du 8 au 9 novembre 2016 aura vu l’élection, à la tête de la première puissance mondiale, d’un homme voulant construire un mur immense sur toute la frontière avec le Mexique. 27 ans, jour pour jour après la chute du Mur de Berlin.

L’image parle d’elle-même…
(Sources www.us-full.com)