Minoritaires certes, mais très actifs, les membres d’Impeachment March ont bien l’intention de poursuivre leur mouvement de protestation envers la politique menée par le 45e Président des États-Unis d’Amérique : Donald Trump. Cette fois, ils se sont tous donnés rendez-vous à Philadelphie, le 2 juillet prochain. Inutile de vous préciser que d’ici là, ils auront trouvé de nouveaux griefs au chef de l’État.
Sitôt élu à la Maison Blanche, en substitution d’un Barack Obama en fin de cycle démocrate, l’actuel président républicain n’a pas manqué son entrée en matière, violant la Constitution sans la moindre retenue. D’autres mesures hyper strictes, bien que certaines furent clairement énoncées dans son programme et à travers ses nombreux discours, ont été rapidement mises en place, mettant en alerte toute une partie de la population non préparée face à tant de détermination.

Les paris sont ouverts
« Mais que fait le Congrès ?»
Début juillet, rassemblés en Pennsylvanie, les militants d’“Impeachment March” ne manqueront pas de sujets de conversation, tant leur cible fétiche collectionne les polémiques depuis son investiture. On pourrait bien entendu, rentrer dans plus de détails (mur de séparation avec le Mexique, relation avec le Moyen-Orient, retrait du pays de l’accord de Paris…), mais gardons les plus récentes & les plus grotesques en guise d’exemples seulement.
Tout d’abord, que penser du tweet incohérent « #Covfefe » ? Devenu culte en l’espace d’une journée à peine, ce mot qui ne veut rien dire a bel et bien prouvé que l’homme connaissait de sacrées difficultés à maîtriser sa communication (à la suite d’un tweet : Despite the constant negative press #covfefe, rectifié par la suite sous le ton de l’humour).
Séduit par l’ergonomie que lui offre Twitter, actif sur le compte Donald Trump, ainsi que sur celui du POTUS (President Of The United States), il réagit très souvent à chaud, n’hésitant pas à vilipender ses détracteurs, ou exprimant tout simplement ses idées de génie. Depuis l’affaire « Covfefe », une loi éponyme pourrait voir le jour dans le but de sauvegarder toutes les réactions du Président via les réseaux sociaux. Un serveur entièrement consacré à ses conneries, mais pas plus de 140 caractères à la fois, c’est ainsi la règle sur la twittosphère…
Bientôt le revers de la médaille ?
Une autre récente histoire qui a fait beaucoup réagir outre-Atlantique, reste le cas James Comey, ex-directeur du FBI fraîchement mis sur la touche par Trump pour un prétexte restant à prouver. D’autres membres de la cellule d’enquête d’élite américaine ont également dû rendre leur plaque, tout simplement parce qu’ils avaient eu pour mission de se renseigner sur les agissements du Tout-Puissant.
Dès qu’il se sent menacé, ce dernier n’hésite pas à faire parler la poudre (au sens figuré mais tout de même !) pour se débarrasser de ses ennemis du moment. La liste s’allonge de jour en jour, y compris à l’étranger où il est loin de faire l’unanimité.

Inutile de faire une légende …
Je ne vous parle pas des courbettes que doivent employer les médias censés rapporter des nouvelles exploitables dans leurs rédactions respectives. Comme ils sont considérés “tels des ennemis du peuple américain” par la Maison Blanche, ils se doivent aujourd’hui de cirer les pompes et de bouffer la confiture qu’on daigne leur offrir.
Fort heureusement, il y aura toujours matière à dire et à commenter, grâce à ses interventions en direct lors des manifestations officielles. Sinon, à force, on risque d’arrêter de se marrer, déjà que beaucoup d’entre nous se demandent si un jour, il sera capable de tenir sa langue, ou de l’utiliser à bon escient. Lors de son récent voyage au Moyen-Orient, il semblait s’être calmé. Mais la raison n’était que d’ordre technique puisqu’il ne bénéficiait pas d’un forfait monde sur son smartphone. Oui oui Donald, le hors forfait, ça coûte un max …
Au moment de la rédaction de l’article, ils n’étaient que 147 participants annoncés sur Facebook (pour + de 800 intéressés), à ce rassemblement estival destiné à saisir indirectement le Congrès, plutôt réputé pour faire sa sourde oreille. Toutefois, si on est un poil plus malin que celui qui a réussi à se faire élire à Washington (peut-être même à se faire destituer), on évite de mentionner sa présence à ce genre de réunion d’utilité publique.
https://www.facebook.com/events/1235761196533277/
(Sources : fox.com / us-full.com)