Unique en son genre, Le Marshall’s Diner dispose de tous les arguments pour séduire les amateurs de cette ambiance américaine façon rétro. A la fois bar, coffee shop et restaurant, il s’inscrit parmi les lieux à connaître absolument dans la Ville Rose. Nous avons rencontré Maxime Demmer son directeur et co-fondateur. Il nous présente son concept des plus indépendants. Un reportage qui donne faim, on s’en excuse …

Comme des airs de “Peach Pit”
Oyez, oyez braves gens ! Le peuple français s’est exprimé ! C’est désormais le burger qu’il préfère au sandwich jambon-beurre, devenu has been après un long règne sans partage. La récente étude menée par l’institut Gira Conseil tombe à point nommé car justement, la rédaction de us full avait eu le nez fin en se rendant chez Marshall’s Diner au centre de ville de Toulouse, sur l’arête externe du centre commercial Saint-Georges (soyons précis).
On y vend là-bas du burger premium à toutes les sauces, mais on y véhicule essentiellement un état d’esprit à l’américaine. Loin du cliché fast-food où le client devient de plus en plus autonome au fil des années, Maxime et Laurent Demmer ont voulu recréer la dynamique du traditionnel « diner » qu’ils ont su apprécier lors de leur découverte des États-Unis.
Ici on prend le temps de vivre, on voyage et on retrouve les goûts authentiques des pancakes faits maison, des milk shakes (dont celui au beurre de cacahuète) et autres spécialités proposées au menu : « J’ai toujours été admiratif du service à l’américaine. Certes les mentalités sont différentes ici, toutefois j’insiste sur cet aspect-là auprès de mon personnel. Le client doit se sentir bien, c’est important pour apprécier ce qu’il consomme. » Insiste Maxime, conscient qu’il sévit une féroce concurrence au sein du business du pain rond garni. C’est ainsi à Toulouse, mais cela s’étend sur l’ensemble du territoire national. Du Grec d’en bas de la rue au plus grand chef étoilé, chacun fait son beurre avec du burger. Un commerce qui fait recette, il faut donc innover dès que possible, sans bouleverser les codes pour autant.

Et un doggy bag pour le donut ! Un !
Retro dinner à la page
Issu du milieu de l’aéronautique, Maxime est un jeune entrepreneur qui vit dans son temps. Il y a deux ans et demi lorsqu’il a bénéficié de l’opportunité d’obtenir le local et sa vitrine interminable, il a imaginé son lieu de proximité, sans oublier d’apporter ses compétences de consultant en gestion de projet. Pour gérer les 110 places assises dont 32 en terrasse, Maxime veille à toujours bien s’entourer, autant en cuisine qu’en salle : « J’aimais beaucoup mon travail mais j’avais envie d’un challenge où il fallait tout construire de A en Z, si possible en famille. Même si le secteur n’était pas le mien au départ, j’apprends au quotidien, c’est une expérience bénéfique. »
Dans la mesure du possible, ce dernier apporte sa touche en développant avec son père des logiciels qui permettent de faire gagner du temps à sa structure, comme l’optimisation de la gestion des stocks par exemple : « Si on veut être compétitif sur le long terme, il ne faut pas se laisser dépasser. Nous savons nous remettre en question, changer si besoin des éléments de notre carte. Le Marshall’s Diner évolue au quotidien, échange en coulisses avec ses plus fidèles clients. Nous faisons attention à chacun des retours dont nous bénéficions. » Parmi ses autres fonctions, le boss enfile parfois la panoplie du community manager, se chargeant lui-même de répondre à ceux qui échangent à propos du Diner.

Service en salle et cocktails au bar
Et au final ce burger ?
Il a beau représenter les États-Unis dans les moindres détails, le Marshall’s Diner n’a pas oublié de rendre hommage à Toulouse et à son club de rugby légendaire. Ainsi, dès que l’on pénètre dans l’enceinte au sol à damier, on est rapidement invité à prendre place sur l’une des nombreuses banquettes « rouges et noires » aux couleurs du Stade Toulousain. Allusion ainsi faîte, le restaurant a tenu compte du moindre détail avec un décor de circonstance, du juke-box 2.0 (avec CD) aux répliques de pompes à essence, tout y est, y compris des écrans pour suivre certaines retransmissions sportives ! Il n’y a plus qu’à se laisser guider par sa gourmandise du moment…

L’une des attractions du Marshall’s
Personnellement, j’ai opté pour le burger des plus classiques, accompagné de merveilleuses gaufrettes de pommes de terre, poivrons et fromage fondu. Une salade bien assaisonnée, un Coca bien frais, me voici « Roi du pétrole » à quelques pas de la station-service… Il me faudra de toute manière revenir au “Marshall’s” histoire de tester le best-seller de la carte : le Al Capone façon barbecue, sa viande aveyronnaise, son fromage à raclette, son bacon et ses oignons croustillants. Sur le papier, il fait clairement rêver en tout cas.
Les plus téméraires pourront également découvrir l’Empire Steak Burger (recette dispo sur le www.marshallsdiner.com) et un donut sera offert à ceux ou celles qui viendront à bout de la tour de viande. Pour les personnes plus sobres et dotées d’un appétit dans la moyenne, nombreuses sont les tentations qui pourront à tout moment vous faire craquer. A tester pour n’importe quelle occasion de la journée, pourquoi pas un dimanche à l’heure du brunch ? Figurez-vous qu’il s’avère parmi les plus compétitifs du coin, et pas uniquement en termes de calories. Comptez 17,90e la formule dominicale. Parce qu’il n’y a pas que le burger dans la vie ! Il y a aussi les hot dog, les pancakes, les parts de gâteaux, les bagels, les « egg muffin bacon », les haricots à la tomate et j’en passe…

Attention pancakes en vue !
Ouvert du lundi au dimanche à partir de midi / Service continu le samedi jusqu’à 23h30
(Sources www.us-full.com / Photos : Marshall’s Diner)