Dans son autobiographie parue chez Talent Sport, l’ancienne star NBA Shaquille O’Neal se livre intimement, lui le pitre des plateaux de télévision depuis sa retraite en 2011. Véritable déménageur tout au long de sa brillante carrière, il a laissé une empreinte indélébile dans l’histoire du basket, traumatisant certains de ses adversaires. Papa au grand cœur, homme influent et respecté, le Shaq’ y va de ses confidences, sans prendre de pincettes.

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1: O’Neal le rookie qui justifie son rang
C’est lors de la saison 1992-93 que Shaquille O’Neal fut drafté par le Magic d’Orlando, au tout premier rang forcément. Annoncé comme l’élu, le natif de Newark (New Jersey) ne déçoit pas pour sa première saison, au contraire il s’impose directement comme l’un des éléments majeurs de la Ligue. Scoreur, rebondeur, contreur, il possède un gabarit tellement hors norme, que nombreux sont les pivots qui en paient immédiatement les pois cassés : Pat Ewing, Alonzo Mourning, Robert Parish, David Robinson et j’en passe … Dès la saison suivante, bien aidé par un collectif ambitieux, il atteint les playoffs (défaite contre les Pacers au 1er tour). En 1995, il emmène ces mêmes soldats d’Orlando aux finales NBA contre les Rockets d’Hakeem Olajuwon, balayés en quatre matchs. Quand vient le temps de partir chercher les bagues…
2 : Shaquille le briseur de plexiglas
Lorsque l’on pèse 130 kilos et que l’on martyrise le panier, cela peut causer des dégâts sur le matériel mis à disposition par la ligue. Certes, il n’est pas le seul joueur à avoir réalisé l’exploit de mettre K.O un arceau, toutefois nombreux sont ceux qui se rappelleront du traitement infligé au panneau de la salle des Phoenix Suns, ce dernier étant en état de choc “suspensif”. Que dire de celui des Nets ? Carrément détruit sous le poids d’un Shaquille, bien jeune et bien nourri. Les médias en perdent leur latin, abasourdis par tant de puissance. La NBA tient là, une énième superstar !
3 : Départ aux Lakers et les titres qui vont avec
Au moment de la signature d’O’Neal chez les Los Angeles Lakers, tout le monde est gagnant. Le pivot plombe la masse salariale de la franchise de Floride. Malgré une finale NBA en 1995, il rejoint des californiens qui ont une folle envie de reconquérir des titres maintenant que Michael Jordan est retraité pour de bon. Associé à Kobe Bryant notamment, O’Neal va enclencher la machine, devenir plus qu’une référence et multiplier les distinctions collectives et personnelles (dont les 3 titres NBA consécutifs entre 2000 et 2002 : le fameux Three Peat).
4 : Choix douteux en fin de carrière
Devenir un second couteau au fil des années, s’effacer au profit de la relève, O’Neal comme beaucoup de joueurs l’a vécu en relevant des défis assez invraisemblables. Si le départ à Miami s’avéra payant avec un titre qu’il a obtenu avec un autre vétéran en fin de cycle : Alonzo Mourning, ses aventures aux Suns, aux Celtics et aux Cavaliers ne resteront pas dans les mémoires du sport. Largement de quoi faire un bon bêtisier…
5 : Et toutes ses autres anecdotes croustillantes …
De sa carrière parallèle dans le HipHop (plusieurs disques d’or), en passant par le jeu vidéo à son effigie, à ses rôles dans le cinéma, la vie du Shaq est déjà bien remplie d’anecdotes. Son programme parodique « Shaqtin’ a fool » où il se moque allègrement de ses successeurs sur la TNT, l’a rendu encore plus populaire. Ce personnage O’Neal mérite amplement que l’on s’introduise dans son univers. 27 ans que ça dure, et ce n’est pas prêt de s’arrêter en si bon chemin…
Shaq Sans Filtre
Par Shaquille O’Neal & Jackie Mac Mullan
Chez Talent Sport
Sortie le 2 juillet 2019
(Sources : www.us-full.com / Photo Une : Business Insider)