Ces derniers temps elle a multiplié les apparitions télévisées, proposant à la fois une musique moderne et touchante, Sôra se fait une place parmi les artistes frenchies en vogue. Diffusée depuis 2020 sur les ondes de Us Full Radio, avec quelques titres “phare” comme Tripping ou The Chosen Road par exemple, elle a accepté notre invitation pour se confier sur son parcours, tout en présentant son album et ses complices…
Envoyez-nous tout de suite dans le bureau de la conseillère d’orientation ! Oui, oui, celle même qui à l’époque, avait tenté de décourager Sôra de faire carrière dans la musique. Qu’on se le dise ! Cette personne avait tort ! L’artiste qui sommeillait, a aujourd’hui pris son envol, ce qui n’est pas pour déplaire la programmation des #FrenchTalents de #UsFullRadio. Nous vous invitons à découvrir l’univers soul electro que nous propose “l’Oiseau prenant son Envol”, traduction littérale du terme amérindien “Sôra”. On y retrouve de nombreuses influences, allant de l’âge d’or de la Motown et de la funk, jusqu’aux récents projets de Nai Palm, leader charismatique du groupe australien Hiatus Kaiyote.
Son premier album “Long Life To Phil” raconte qui elle est, dans toute son authenticité. Une personne haute en couleur, à la voix saisissante et qui n’oublie surtout pas d’où elle vient …

(Credit Amaliafrn)
Un passé bien composé
Bercée par des parents mélomanes, fans de funk, de soul et de jazz, Sôra (Julia dans la vraie vie) a bien mémorisé les codes de ces musiques rythmées. Elle les imprime à présent dans ses morceaux, avec un résultat des plus addictifs (cf : le morceau Addiction). Avant de plonger dans le chant à part entière, l’artiste a étudié les langues, déterminée coûte que coûte d’écrire des textes en anglais. Premiers pas dans le trip hop avec Tape In, un groupe de potes avec qui elle posait sa voix sur scène ; la révélation : “Les trois plus belles heures de ma vie!” avoue t’elle, avant de prendre des grandes décisions quant à son avenir : “Ce n’était pas encore clair dans mon esprit. Je fantasmais à l’idée de devenir chanteuse, j’aime faire le show depuis toute petite.”
Après une parenthèse allemande sur Leipzig, Sôra décide en 2016, d’intégrer le conservatoire, spécialisée dans le jazz vocal : “J’enregistrais des voix avec celui qui allait devenir mon premier manager : Clément. Ce projet “No Hood”, m’a guidé vers ce que je voulais vraiment, à savoir un projet plus solo. J’ai commencé à travailler sur un premier track : Number One, ensuite tout s’est enchaîné au fil des rencontres.”
Optimisme de rigueur
Une année plus tard, Sôra a réussi à tout mettre en boîte. Avec l’appui de son complice Sacha Arnaud (alias Johnny Longlegs, le guitariste et compositeur de l’excellente “ritournelle” Tripping), le dessein a pris forme et les morceaux ont trouvé la consistance recherchée : “On a formé une équipe pour finaliser Childhood et Long life to Phil. Pour ce qui est du reste de l’album, j’ai fait appel à des pointures dans leur domaine. Charles Dollé, Noé Berne, Jazir et Hermann Shank ont chacun mis leur pierre à l’édifice dans “Long Life to Phil”. Le résultat n’a rien à envier aux autres projets du moment, je vous invite à le découvrir sans plus attendre.”
Comme pour la majorité des artistes, Sôra se retrouve confinée, sans la moindre visibilité sur les scènes où elle pourrait faire la promotion de son album. Cette dernière a fait évoluer son “live” accompagnée sur scène par désormais quatre musiciens (Noé, Sacha, Auxane et Simon). Il leur faudra pourtant attendre que l’horizon se dégage, pour montrer toute cette nouvelle synergie au public.
“Je préfère rester positive, garder la pêche en vue de ce que l’avenir nous réserve. Je n’aime pas broyer du noir. Je préfère continuer à composer, mais aussi à entretenir mon relationnel et à partager avec mes proches. C’est catastrophique ce qu’il se passe par rapport aux concerts, mais profitons-en pour produire. On va s’en sortir !”
IamSoraMusic
Sources : www.us-full.com / Colligence Records

Long Life To Phil